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Ce carolus, très rare , a sans
doute été frappé sous Charles II, donc à partir de 1665 . Ne pas le
dater était un moyen de continuer la frappe à l’effigie de Philippe IV
car on ne devait pas avoir de poinçons à l’image du nouveau souverain .
Le rapport d’ouverture de boite de 1672 nous apprend qu’il y avait une
pièce de un gros (sans doute celle de 1665), 48 carolus (sans doute
ceux-ci non datés), et 1863 doubles deniers . En 1622, le rapport du
nombre d’exemplaires mis en boite avec le nombre d ‘exemplaires frappés
était d’environ un pour dix, ce qui peut vouloir dire qu’il n ‘en n’a
été frappé qu’environ 500 exemplaires, ce qui est très peu… Après 1672,
il n’en n’a plus été fabriqué, lors de la dernière ouverture de boite en
1674, il n’est fait mention que de doubles deniers.
D’après Poey d'Avant, ce type de monnaie présente un buste nu (dessiné
comme drapé à
l’antique) :
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il doit s’agir d’une erreur de lecture d’un exemplaire très
usé, on peut voir sur les types présentés qu’il s’agit du même buste que
pour les carolus de 1648…Et même mieux, ce sont les mêmes coins d’avers
qui ont servi à la frappe des carolus et des deux deniers (points) ,
ceci est vérifié par la concordance de plusieurs monnaies portant la
même variété de légende : HISPANIAR:REX (avec deux point en ponctuation,
voir photo ci-dessus) |
