La FRANCHE-COMTE (ou Comté de Bourgogne)

 

 

Voici, un condensé de l’histoire comtoise, avec les grandes dates. Sont mis en surbrillance les points qui sont importants dans l’histoire monétaire de notre région, soit par le contexte, soit par l’incidence sur l’activité économique et donc monétaire.

Ceci n’est qu’une première approche, que je vous laisse juger, et critiquer afin de pouvoir améliorer le contenu, le simplifier si nécessaire, ou être plus précis dans les liens avec l’activité monétaire…

En fin de document, une liste de quelques sites beaucoup plus complets et précis sur l’histoire de notre région, vous pouvez vous y référer afin d’avoir l’ensemble des détails que je n’ai pu mettre…

Jusqu'au traité de Nimègue (1678), il y avait deux Bourgognes. L'une à l'ouest de la Saône, le duché de Bourgogne, capitale Dijon, l'autre à l'est, Le Comté de Bourgogne appelé de nos jours Franche-Comté, « capitale » Dole, (dont le nom apparaît pour la première fois dans un texte du milieu du 11e siècle alors que la Franche-Comté fait partie du Saint Empire romain germanique).

La Franche-Comté administrative au XVIème et XVIIème siècles :

la Franche-Comté

La formation du Comté de Bourgogne est complexe, le premier comte de Bourgogne est Otte-Guillaume, en 982.

Bien qu’il y ait eu une population rurale dès l’antiquité, Dole n’apparaît dans un texte qu’au milieu duXIéme siècle. Le « castellum » de Dole est à nouveau cité en 1092, ce qui signifie qu'il s'agissait d'un lieu fortifié autour duquel s'est peu à peu formé un bourg qui ne devait pas dépasser 300 habitants dans la première partie du 12e siècle

Vers 1041 L'archevêque Hugues 1er de Salins, chancelier de l'empereur, se fait reconnaitre tous les pouvoirs temporels et spirituels sur la ville de Besançon au détriment du comte de Bourgogne. C'est le début de Besançon, ville libre impériale jusqu'en 1654.

Les comtes de Bourgogne résident à Quingey sur la Loue, à mi-chemin entre Ornans et Dole. C'est le comte Renaud III, neveu du pape Calixte II, qui choisit de s'installer à Dole. A son décès, il laisse en héritage le Comté de Bourgogne à sa fille Béatrice, qui épouse, en 1156, l’empereur du Saint Empire romain germanique : Frédéric Barberousse. 
        

 

Représentations de l'empereur :
 
       Frédérique Barberousse        Frédérique Barberousse

 

À la mort de celui-ci en 1190, le Comté de Bourgogne revient à son fils cadet Othon 1er, et c’est sa  seconde fille, Béatrice, qui transmet le comté de Bourgogne à son époux, duc de Méranie, qui prend le nom d'Otton II.
A sa mort en 1231, son fils Otton III lui succède, mais il se désintéresse du comté.

Dole avec le "Château" de Frédéric Barberousse:
 
      dole avec le chateau

 

Lorsque Otton III meurt sans héritier en 1248, c’est au mari de sa sœur Alix de Méranie,  Hugues de Chalon, que  revient le Comté.

En 1274 La comtesse Alix de Méranie octroie une charte de franchise aux habitants de Dole. Vers 1286, elle dote la ville de Dole d'une nouvelle église dédiée à Notre-Dame (elle ne disposait jusqu'ici que de la chapelle St-Georges).

En 1295, au Traité de Vincennes : Jeanne de Bourgogne, fille d'Otton IV et de Mahaut d'Artois, est fiancée à Philippe (futur Philippe V), 2e fils de Philippe IV le Bel. Elle l’épouse en 1307. Philippe le Long, alors Roi de France, prend officiellement l'administration du Comté de Bourgogne, il sera le dernier à porter le titre de « comte palatin de Bourgogne ». En 1322, à la mort du roi, sa veuve Jeanne de Bourgogne administre la Franche-Comté avec sa mère, Mahaut d'Artois. C'est le gouvernement dit « des deux femmes » salué comme une période heureuse.
sceau de Mahaut d'Artois :
      sceau de Mahaut d'Artois

1329 – 1330 Morts successives de Mahaut d'Artois et de sa fille Jeanne de Bourgogne. La Franche-Comté revient à la fille de cette dernière également prénommée Jeanne et à son époux Eudes IV, duc de Bourgogne. Pour la première fois, duché et comté de Bourgogne sont réunis.

1333 Eudes IV convoque le parlement du Comté de Bourgogne pour la première fois à Dole. Mais celui-ci reste itinérant dans diverses villes du comté (Salins, Poligny, Pontarlier...).
Salins :

Salins
Poligny :

Poligny

  

1349 Philippe de Rouvres, 3 ans, succède à son grand-père Eudes IV mort de la peste. Sa mère, Jeanne de Boulogne, veuve depuis 1346, se remarie avec le roi de France Jean II le Bon.
 En 1361, à sa mort à l'âge de 15 ans, le duché de Bourgogne revient à Jean II le Bon, mais la Franche-Comté est dévolue à la seconde fille de Jeanne de Bourgogne, Marguerite, épouse de Louis de Flandres, ce qui permet à la Franche-Comté et à l'Artois d'être réunis à la Flandre

En 1363 Jean II le Bon cède à son fils Philippe le Hardi le duché de Bourgogne en apanage (pleine souveraineté et cessible à ses héritiers mâles).Celui-ci épouse en 1369, à Gand, la petite-fille de Marguerite de Flandres également prénommée Marguerite, et en 1384 le duché et le comté de Bourgogne sont à nouveau réunis entre ses mains. Il fixe en 1386 le siège du parlement du Comté de Bourgogne à Dole. Dole devient ainsi officiellement la capitale du Comté de Bourgogne.
En 1422 Philippe le Bon, fils de Jean sans Peur, qui a fait construire depuis 1420 un bâtiment digne de ce nom pour accueillir le parlement, vient l'inaugurer solennellement. Il décide, en outre, de fonder une université à Dole, qui s'installe d'abord dans l'ancienne chapelle St-Georges, au bas de l’actuelle Grande-rue.
Sceau du Parlement de Dole :

Sceau du Parlement de Dole
Sceau de l'université de Dole :

Sceau de l'université de Dole
 

 

En 1477 à à sa mort, Charles le Téméraire (arrière-petit-fils de Philippe le Hardi) ne laisse qu’une fille : Marie de Bourgogne âgée de vingt ans. Cette dernière devient donc l’héritière du puissant état bourguignon. Le roi de France Louis XI profite de l’opportunité pour occuper les Bourgognes, il propose aussi un mariage avec son fils le dauphin Charles.
 
Marie de Bourgogne :

      Marie de Bourgogne

 

Mais Marie refuse de s’unir avec le fils du plus grand ennemi de son père. Elle préfère un mari plus puissant : Maximilien d’Autriche héritier des Habsbourg et futur empereur romain germanique. Par cette union célébrée le 19 août 1477 Marie trouve un bon protecteur pour ses états.
Mais Louis XI n’entend pas abandonner ses conquêtes si facilement. Il annexe d’abord légalement le duché de Bourgogne car c’était un apanage et par ce fait ne pouvait se transmettre aux femmes, il revenait donc tout naturellement à la couronne de France. Mais, il n’a pas de droit sur la Franche-Comté. Aussi suivis par le peuple, les nobles comtois se soulèvent : les troupes royales sont contraintes de repasser la Saône.
Furieux, Louis XI repasse à l'attaque. Il incendie Dole en 1479. D'autres villes comtoises subissent le même sort et près de cent châteaux sont rasés. Le parlement et l'université réfugiés à Besançon seront transférés, le premier à Salins, le second à Poligny. En 1482, Marie de Bourgogne décède dans un accident de chasse. Cette dernière a pour ses états (Comté de Bourgogne et Pays-Bas) une seule héritière : sa fille Marguerite. Son fils Philippe le Beau devant hériter de l’empire des Habsbourg. Louis XI reprend espoir. Il obtient l’union entre son fils, le futur roi Charles VIII et la jeune héritière de Bourgogne (avec la Franche-Comté pour dot). La promesse de mariage est entérinée par le traité d'Arras (1482)

En 1491, après la mort de son père (1483), Charles VIII  épouse Anne de Bretagne l’héritière du duché du même nom en rupture du traité d’Arras.
Outré par cet affront fait à sa fille, Maximilien de Habsbourg entreprend de reconquérir la Franche-Comté. Charles VIII accepte d'abandonner le comté par le traité de Senlis signé en 1493.
Entre temps, Charles VIII rétablit l'université à Dole en 1484 (8 mars) et le parlement du Comté de Bourgogne à Dole en 1490 (12 avril).
 
DOLE :
 
      DOLE

 

En 1494 établissement à Dole par Maximilien d’Autriche d'un Hôtel des monnaies et d'une Chambre des comptes (transférée à Lille en 1499).

Maximilien de Habsbourg laisse le gouvernement des Pays-Bas et de la Franche-Comté à son fils Philippe le Beau qui est aussi l’époux de Jeanne la Folle reine de la Castille et de l’Aragon. Le peuple, attaché à la maison des Comte Bourgogne voit en lui l’héritier de Charles le Téméraire et l’acclame aux cris de « Vive Bourgogne ». Philippe meurt trois ans plus tard en 1506.

Son fils Charles Quint n’a que six ans. Maximilien confie le gouvernement de la Franche-Comté à sa fille, la comtesse de Bourgogne Marguerite (1493-1530). Cette femme issue du sang des comtes de Bourgogne sait rapidement se rendre populaire même si elle gouverne depuis Malines capitale des Pays-Bas. Elle intervient auprès de son père pour limiter la pression fiscale sur la Franche-Comté. La neutralité de la Comté est assurée en signant d'une part, une Ligue Héréditaire (en 1511) avec les cantons Suisses promettant une aide réciproque en cas de conflit, et d'autre part un traité de neutralité renouvelable (et renouvelé sans interruption jusqu’en 1611) avec le royaume de France (en 1522).

Tandis que comtesses et comtes de Bourgogne résident aux Pays-Bas, le pouvoir est délégué à un gouverneur comtois et au Parlement de Dole. Ce dernier a maintenant le pouvoir de statuer sur toutes les questions, qu'elles soient politiques, économiques ou militaires. La  Franche-Comté recouvre son autonomie.

A la mort de Maximilien en 1519, son petit-fils Charles, déjà roi d'Espagne depuis 1516, devient empereur du Saint Empire romain germanique, sous le nom de Charles Quint.

Le retour de la Franche-Comté sous la tutelle des Habsbourg amène Besançon et le comté à dépendre du même seigneur. Cela ne s’est pas produit depuis Frédéric Barberousse au XIIème siècle.
 
La ville de Besançon en 1575 :
 
      La ville de Besançon en 1575

 

En 1509 pose de la première pierre de la nouvelle collégiale de Dole par Antoine de Vergy, archevêque de Besançon.

En 1530, Marguerite décède à Malines et lègue par testament la Franche-Comté à son neveu, Charles Quint. Il fait gouverner la Franche-Comté ainsi que les Pays-Bas par sa sœur, Marie de Hongrie, aidé de son garde des sceaux, Nicolas Perrenot de Granvelle.

Charles Quint maintient les privilèges du Parlement de Dole, il autorise la Commune de Besançon à battre monnaie (1534). Il montre l’estime qu’il a pour les gens du comté en s’entourant de certains d’entre eux (Mercurin d’Arbois, ancien président du Parlement de Dole : grand chancelier ; Nicolas Perrenot de Granvelle : chancelier et secrétaire d’état; Jean Lalemand : premier secrétaire; François Bonvalot: délégué auprès du roi de France; Simon Renard : ambassadeur ; Laurent de Gorrevod : gouverneur ; Philibert de Montfalconnet : maître d’hôtel, …).

Dès 1555, Charles Quint prépare sa succession entre son fils Philippe et son frère Ferdinand. Son fils Philippe II, roi d'Espagne, deviendra souverain de la Franche-Comté, son frère Ferdinand 1er, empereur du Saint Empire romain germanique, garde Besançon, ville libre impériale, qui forme enclave au milieu d'une possession espagnole. Les Habsbourg se subdivisent ainsi en « Maison d'Espagne » (à laquelle la  Franche-Comté se trouve « arrimée ») et « Maison d'Autriche ».

Le 10 juin 1556, les États de Bourgogne sont convoqués à Dole par le gouverneur du comté, Claude de Vergy. Pierre de Barres, président du parlement de Dole renonce au nom de l’empereur à la Franche-Comté, au profit de Philippe II.

Charles se retire au monastère de Yuste en Espagne, il meurt le 21 septembre 1558. 
 
La Franche-Comté et les possessions des Habsbourg :
 
      La Franche-Comté et les possessions des Habsbourg

 

Philippe II donne à sa demi-sœur la duchesse de Parme Marguerite, le gouvernement de la Franche-Comté et des Pays-Bas, plaçant auprès d’elle le cardinal Antoine Perrenot de Granvelle, le fils de Nicolas.

En 1562 il rétablit la Chambre des comptes à Dole, celle-ci s’installe en 1568 rue Fripapa (rue Marcel Aymé actuelle).

En 1595, Henri IV déclare la guerre à l'Espagne et envahit la Franche-Comté. Les campagnes sont ravagées et malgré une forte résistance,  la plupart des villes tombent, Arbois est pillée et son capitaine Morel pendu. Finalement, l'arrivée des renforts espagnols force les troupes royales à repasser la Saône. Le traité de Vervins signé en 1598, met fin au conflit entre la France et l'Espagne, renouvelant le traité de neutralité.

1598 Mort de Philippe II d'Espagne, qui a cédé la Franche-Comté à sa fille Isabelle-Claire-Eugénie, qui va épouser l’archiduc Albert d’Autriche en 1599.
 
PONTARLIER :

PONTARLIER
BLETTERANS :

BLETTERANS

 

Le traité de neutralité avec la bourgogne française est renouvelé en 1611 pour une durée de vingt-neuf ans.

En1622, après des années de désordre monétaire (voir le chapitre des monnaies des Archiducs),  un nouvel édit sur les monnaies est promulgué, il concerne toutes les provinces, mais le parlement de Dole l’annote et modifie certaines données.

En 1633, Isabelle d’Espagne décède, c’est son frère le roi d’Espagne Philippe IV (1621-1665), qui hérite de la Franche-Comté.

Le grand conflit de la Guerre de Trente Ans débute en 1618, la France cherche à se désenclaver des territoires tenus par les Habsbourg (Pays-Bas, Allemagne, Franche-Comté, Espagne et ses colonies italiennes), c'est une période de crise de subsistances et de crise monétaire. La guerre de Dix Ans est l'épisode comtois de cette guerre. C’est en 1634 que la Franche-Comté est prise dans cette tourmente. En 1636, Richelieu décide d'attaquer Dole, capitale de la Franche-Comté, et le siège du Parlement. Appuyés par de la population doloise, le courage et la ténacité des 4 000 défenseurs de la place répond aux 15 000 soldats de l'armée du roi de France. Tous les assauts sont repoussés, semaine après semaine. Des ingénieurs sont appelés pour faire tomber la cité frappée par la peste : ceux-ci creusent des mines sous les fondations des murailles pour les faire s'effondrer, sans succès. Le 15 août 1636, la Franche-Comté remporte la victoire : Dole est libérée après un siège de trois mois.
 
Le siège de Dole en  1636 :
      Le siège de Dole en  1636

 

Le clocher de la ville avant le siège et après :
 
      Le clocher de la ville avant le siège         Le clocher de la ville après le siège  

 

Autre malheur de ces temps, de 1635 à 1636, c’est la terrible peste noire, dite bubonique qui frappe la région et qui accentue encore les souffrances de la population, mais également des armées...

       la terrible peste noire
 

 

Sur ordre de Richelieu, le duc Saxe de Weimar et ses mercenaires allemands qu'on appelait "les suédois", descend d'Alsace et massacre, pille, brûle et commet des horreurs depuis St Hippolyte à St Claude, des villages entiers sont décimés. Les troupes de Condé s'occupent du reste de la Franche-Comté. Seules Dole, Gray, Salins et Besançon peuvent résister.

Le traité de Westphalie met fin à la guerre de Trente Ans en 1648 puis la paix des Pyrénées en 1659, confirme la suzeraineté de l'Espagne sur la province. C'est une Franche-Comté ruinée qui ressort du conflit. Le recensement de 1614 montrait qu’environ 410 000 personnes vivaient en Franche-Comté, celui de 1657 indique qu'il ne restait environ que 160 000 habitants, soit une différence de près de 60 %.

En 1654 à la diète de Ratisbonne, le Saint Empire romain germanique cède Besançon à l'Espagne contre la petite bourgade de Frankenthal (Palatinat), malgré l'hostilité des Bisontins (décision ratifiée définitivement en 1665). Dole craint désormais de perdre son rôle de capitale au profit d'une ville plus peuplée (14 000 contre 5 000) et plus centrale du Comté.

A la mort de Philippe IV en 1665, son fils Charles II (1665-1674) lui succède, mais il a seulement quatre ans, et présente également une débilité physique et intellectuelle.

Le roi de France Louis XIV, réclame les Pays-Bas et la Franche-Comté en 1667, au nom de son épouse, Marie-Thérèse, la fille aînée de Philippe IV, au nom du principe de « dévolution », ancienne coutume espagnole qui réserve la succession au premier enfant royal, sans distinction de sexe. Ce sera le prétexte de la 1ère conquête.

En 1668, Condé conquit le pays en 15 jours. Le contraste avec la résistance acharnée de la guerre de Dix Ans est grand. Quand Louis XIV entre dans la capitale comtoise, il promet de conserver à la cité son Parlement et à la province tout entière ses privilèges.

Mais, sommé par les Grands d’Europe, Louis XIV doit rendre la Franche-Comté à l’Espagne au traité d’Aix la Chapelle, le 02 mai 1668.

Les Espagnols mécontents de la faible résistance des Francs-Comtois suppriment le parlement de Dole et nomment des gouverneurs, qui s'installent à Besançon qui fait office de capitale provisoire de la Franche-Comté.

En 1672, la France déclare la guerre aux Pays-Bas ; l’Angleterre, l’Empire et l’Espagne se liguent contre la France. En 1673, l'Espagne lance des raids en Bourgogne. Les Français contre-attaquent sur le sol comtois, contre-attaque repoussée par le peuple. La guerre perdure : deux mois plus tard, des paysans refusant de se rendre à Arcey sont brûlés vifs dans le clocher où ils s'étaient réfugiés. L'évènement ravive de plus belle le sentiment anti-français : une garnison française est massacrée en représailles tandis que les embuscades s'intensifient.

Mais les cités comtoise, la plupart du temps mal fortifiées, tombent les unes après les autres. Malgré leur ténacité, la lutte des partisans, les loups des bois, ne suffit pas à repousser les troupes du roi de France. Après 10 mois de combats, les Comtois refusent toujours de se rallier à la France.
Après la reddition de Besançon, les troupes françaises arrivent à Dole à partir du 27 mai 1674.
Dole résiste, mais à court de munitions et de vivres, doit capituler le 7 juin.
Le 17 juin, Louis XIV rétablit le parlement à Dole.

 

Le siège de Besançon par Louis XIV :

      le siège de Besançon par Louis XIV

 

La province ne sera entièrement conquise que le 5 juillet. Ensuite, le duc de Duras est nommé gouverneur de la province et réside à Besançon. Louis XIV confie à Vauban le soin de faire de Besançon un des bastions de la France de l’est.

En 1676, le Parlement est transféré à Besançon. Louis XIV ne pardonne pas à Dole d’avoir été le foyer de la résistance comtoise, il démantèle les murs de la ville, et Besançon devient par lettres-patentes du 1er octobre 1677 la capitale de la région.
 
1678 Traité de Nimègue. La Franche-Comté est officiellement et définitivement française :

          Le traité de Nimègue
 
1691 Transfert de l'Université de Dole à Besançon.

1771 Transfert de la Chambre des Comptes de Dole à Besançon.

 

Pour en savoir plus, quelques sites Internet :

http://gilles.maillet.free.fr/index2.html

http://lejura.fr/lejura/jurahistmoyage.php et http://lejura.fr/lejura/jurahistrenais.php

http://georgesbidalot.free.fr/histoire/histoire/franchecomte.htm

 http://georgesbidalot.free.fr/histoire/histoire/besancon0.htm 

 http://georgesbidalot.free.fr/histoire/histoire/dole.htm  

 

 

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